HF Île-de-France recrute un-e chargé-e du service administratif et financier

HF est une association fondée en 2009 en Ile-de-France, pour défendre l’égalité de droits et de pratiques professionnelles entre les femmes et les hommes dans les milieux de l’art et de la culture.

 

Pour lutter contre les discriminations de sexe constatées, HF Ile-de-France développe de nombreuses actions : le lancement de la Saison Égalité en 2013/2014, la production d’une étude statistique et qualitative sur les trajectoires professionnelles des femmes artistes, ainsi que le développement d’un projet autour du matrimoine.

 

Offre

Poste

Sous la responsabilité du bureau, le-a chargé-e du service administratif et financier assure le fonctionnement général de l’association et la coordination des projets, essentiellement la Saison Égalité et le projet autour du Matrimoine. (suite…)

Brochure SACD « Où sont les femmes ? » Saison 2015/2016

En ce mois de septembre 2015, la SACD publie la quatrième édition de sa brochure « Où sont les femmes ? ».

Saison 2015/2016

Communiqué de presse de la SACD

Le 15 septembre 2015,

POUR PLUS D’ÉGALITÉ DANS LA CULTURE : LA SACD PROPOSE D’AGIR

 

La SACD, en partenariat avec le mouvement HF, le Laboratoire de l’Égalité et le Deuxième Regard, publie aujourd’hui la 4ème édition de sa brochure « Où sont les femmes ? » consacrée chaque année depuis 2012 à la place réservée aux femmes dans les milieux culturels.

 

Malheureusement, le constat est sans appel depuis quatre ans. Si, au cours de ces dernières années, une prise de conscience s’est opérée au sujet d’une meilleure représentation des femmes tant dans le spectacle vivant que dans l’audiovisuel, elle paraît peu suivie d’effets dans la réalité, malgré certaines avancées encouragées par la Loi du 4 août 2014 pour « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

 

Sans être idéaliste et afin d’amplifier le travail engagé par les pouvoirs publics en faveur de la parité, la SACD propose aujourd’hui de provoquer un changement immédiat en demandant au secteur culturel que la part des femmes progresse de 5% par an et par secteur pendant trois ans, tant dans la programmation artistique que dans les postes de direction générale. Cet indice de progression de 15% à l’horizon de la saison 2018/2019 ferait un sort à l’invisibilité.

 

Pour ne plus avoir à constater, la SACD souhaite agir avec ces objectifs chiffrés car la mise en perspective de ces chiffres sur quatre ans montre seulement des évolutions sporadiques dans les faits. Le secteur de la musique en est l’exemple le plus évocateur et le plus conservateur : 1% de compositrices, 4% de chefs d’orchestre programmées ! Dans le théâtre, les chiffres clés font ressortir des aberrations : aucun Théâtre National n’est dirigé par une femme et la place accordée aux créatrices reste d’une faiblesse préoccupante. Si les chorégraphes sont, elles, davantage présentes dans les programmations notamment des lieux musicaux, seulement 8 % de femmes sont à la tête des Centres Chorégraphiques Nationaux. Dans l’audiovisuel, la situation des scénaristes progresse alors que le nombre de réalisatrices ne s’améliore guère, malgré la parité parmi les étudiants.

 

Aujourd’hui, il paraît nécessaire de systématiser la publication des indicateurs de mixité dans les institutions et de renforcer la concertation entre le ministère de la Culture et les collectivités territoriales dans le processus de nomination des responsables de lieux culturels.

 

Les pistes d’amélioration existent mais ne seront efficaces qu’avec une volonté partagée par tous, les professionnels comme les pouvoirs publics, d’obtenir des résultats et de résorber les inégalités entre les femmes et les hommes.

 

CHIFFRES CLÉS :

0% des Théâtres Nationaux sont dirigés par une femme

4% des œuvres musicales contemporaines programmées sont composées par des femmes

4% des concerts ou opéras sont dirigés par des femmes

8% des Centres Chorégraphiques Nationaux sont dirigés ou co-dirigés par des femmes

15% des Maisons d’opéra sont dirigées par une femme

17% des œuvres de fiction diffusées à la TV sont réalisées par des femmes

19% d’écart de revenus en faveur des hommes au sein du secteur culturel toutes professions confondues

20 % de films sortis en salle réalisés ou co-réalisés par des femmes en France

22 % des textes joués sont écrits par des femmes

26% des spectacles sont mis en scène par des femmes

28% des solistes instrumentistes sont des femmes

29% des œuvres de fiction diffusées à la TV sont écrites par des femmes

26% des Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux sont dirigés ou co-dirigés par une femme

27% des Scènes Nationales sont dirigées par une femme

Lancement de la Saison Égalité 3, lundi 5 octobre, à La Commune, à 19h30

Le lancement officiel de la SAISON 3 ÉGALITÉ HOMMES / FEMMES EN ÎLE-DE-FRANCE qui réunira cette année 30 théâtres partenaires aura lieu le lundi 5 octobre, à la Commune – Centre Dramatique National d’Aubervilliers, à 19h30.

Entrée libre.
Informations auprès d’HF Île-de-France : contact@hf-idf.org
Réservation auprès de La Commune :
01 48 33 16 16 / accueil@lacommune-aubervilliers.fr
ou directement en ligne : http://billetterie.theatredelacommune.com/spectacle?id_spectacle=401&lng=1

 

Le dossier de presse est en ligne > Consulter

 

Programme de la soirée

La Fabrique d’une programmation Culturelle

Premier plateau

Avec :

  • François Ribac, Compositeur et maître de conférences Université de Bourgogne Laboratoire Cimeos,
  • Catherine Dutheil-Pessin, Professeure émérite de sociologie Université Pierre Mendès-France, Grenoble
  • Marie-José Malis, directrice de La Commune
  • Modération : Michel Cochet, HF Île-de-France

François Ribac et Catherine Dutheil-Pessin présenteront leur étude, « La fabrique de la programmation culturelle ».

 

Deuxième plateau

Avec :

  • Olivier Neveux, professeur d’étude théâtrale en Arts de la scène à l’Université Lyon 2 Louis Lumière
  • Frédéric Fachena, directeur du Collectif 12
  • Modération : Agnès Quinzoni, HF Île-de-France

Qu’est ce ça signifie de porter un regard non sexiste sur le plateau ou au contraire un regard féministe sur le plateau ?
Comment poser la question esthétique par rapport aux femmes ?
Militer pour un féminisme du regard…

 

Troisième plateau

Avec :

 

  • Bérénice Hamidi-Kim, maîtresse de conférence en Arts de la scène à l’Université Lyon 2 Louis Lumière
  • Modération : Aline César, HF Île-de-France

« Comment la valeur esthétique vient-elles aux œuvres théâtrales ?

 

Les trois plateaux seront ponctués d’interventions artistiques.

(suite…)

La place des réalisatrices dans les séries françaises.

Étude du Groupe 25 images à consulter sur le site ousontlesfemmes.org de la SACD.

 

« Sur 75 séries de primetime en diffusion ces 5 dernières années ou arrêtées depuis peu (Julie Lescaut), seules 22 font appel à des réalisatrices, soit 29%. Sur 868 épisodes de 52 minutes primetime diffusés depuis 2008, seuls 64 ont été réalisés par des femmes, soit 7,3%! Sur 450 épisodes de 90 min, 63 ont été réalisés par des femmes, soit 14% . Sur France Télévisions, un chiffre consterne : sur 298 épisodes de 52 min primetime, seulement 10 ont été confiés à des réalisatrices, soit 3,4 % !… Heureusement, ils se rattrapent un peu en épisodes de 90 min, où 22 sur 152 sont féminins, soit 14,5 %.TF1 est donc la chaîne la moins misogyne en séries, avec 28 % sur les 90′ et 16 % sur les 52′.Même si curieusement Joséphine ange gardien n’a fait appel à une réalisatrice (Sylvie Ayme) que pour 3 épisodes sur 70 ! Soit 4,3 % !! Alors que Julie Lescaut a accepté une réalisatrice dans24 épisodes sur 101, dont le pilote de Caroline Huppert. Soit 23,7 %…»

Genre en séries : cinéma, télévision, médias

Revue scientifique en ligne hébergée par la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine « Genre en séries : cinéma, télévision, médias » ambitionne d’être une revue universitaire en ligne pratiquant les critères scientifiques (comité scientifique international, évaluation en double aveugle), pour explorer la manière dont le genre (gender) traverse les cultures médiatiques.

Les gender studies ont émergé en Grande-Bretagne dans les années 1950 et 1960, se sont développées de façon exponentielle aux États-Unis et dans tout l’espace anglophone, et ont permis à la fois un renouvellement des approches et un renouvellement des corpus. Pionnière en France dans cette articulation des gender studies aux productions audiovisuelles et médiatiques, l’ambition de Genre en séries : cinéma, télévision, médias est double. Il s’agit de participer à l’appropriation, tardive pour les études médiatiques et audiovisuelles, de ces outils d’analyse par le champ universitaire français ; d’autre part, la place toujours plus grande des médias dans la vie sociale, comme lieu spécifique de construction des identités et rapports de sexe, nous impose d’analyser collectivement les questions de pouvoir, de structure sociale et de normes à l’œuvre dans les cultures médiatiques. Comme tout champ d’activité humaine, le cinéma, la télévision et les médias se sont structurés, au niveau de la production, de la réception et des représentations, en fonction des différences hiérarchisées et des interactions entre le masculin et le féminin. Par son fort impact auprès du public, ces cultures médiatiques à dominante visuelle souvent bâties sur une dialectique entre répétition et innovation, sont un puissant vecteur de construction sociale des normes sexuées et sexuelles. C’est pourquoi la prise en compte du contexte socioculturel, articulé avec l’analyse des représentations et des pratiques médiatiques, permet de décrypter les rapports et les identités de sexe construits par les films, la télévision et les médias, et les enjeux dont ils sont le lieu. La transversalité du genre doit s’affranchir des frontières disciplinaires telles que l’université française les a construites, c’est pourquoi la revue s’appuie sur un socle partagé et complémentaire entre 18ème et 71ème sections. Un comité de rédaction et un comité scientifique international permettront d’associer efficacité et rayonnement. L’évaluation des articles en double aveugle sera la règle, grâce au vivier d’expert-e-s constitué par le comité scientifique. La périodicité sera semestrielle ou annuelle et mettra à la disposition d’un large public universitaire (étudiant-e-s et enseignant-e-s-chercheur-e-s) des textes qui faciliteront l’enseignement et la diffusion de ces approches dans l’espace français et francophone. La revue accueillera des articles originaux en langue française et anglaise de chercheur-e-s confirmé-e-s et de jeunes chercheur.e.s.


La revue accueillera par la suite des éditeur.e.s invité.e.s pour promouvoir une recherche originale et en pleine expansion, en France et dans le monde. Chaque numéro comprendra un dossier thématique, des varias privilégiant les approches culturelles, interculturelles et transdisciplinaires du cinéma, de la télévision et des médias au croisement des sciences de l’art, des humanités et des sciences de l’information et de la communication. La revue pourra également comporter des comptes rendus d’ouvrages et des notes de visionnage.

 

Le numéro 1 de la revue est en ligne !
« Les séries euro-méditerranéennes à l’épreuve du genre »