Participez à l’organisation de parcours urbains féministes
Appel à bénévole pour les 17 & 18 septembre :
Lors de ces deux journées, HF IDF sera présente dans quelques musées parisiens, à Clamart, dans le 14ème arrondissement, ainsi que sur trois parcours urbains dans les 4ème, 5ème et 18ème arrondissements.
Pour cela, nous avons besoin de vous ! Si vous souhaitez nous aider sur ces journées, n’hésitez pas à nous envoyer un mail. Les missions proposées : l’accueil des publics, diffusion des programmes et aide à la logistique
De janvier à mai se sont tenus des ateliers collaboratifs sur le thème du Matrimoine, pendant lesquels HF Île-de-France conviait les adhérents, les bénévoles et toutes personnes intéressées, afin de préparer ensemble les prochaines Journées du Matrimoine.
A l’occasion desjournées du Matrimoine, en septembre 2015, nous avions participé avec Osez le Féminisme à l’organisation de parcours urbains à travers le prisme du Matrimoine dans le 13ème arrondissement de Paris. L’idée est de renouveler l’expérience dans plusieurs lieux d’Île-de-France pour les prochaines journées du Matrimoine.
Venez donc nous aider à faire parler nos trottoirs, qu’ils nous murmurent l’Histoire invisibilisée des femmes !
Venez participer aux parcours féministes ainsi qu’au bon déroulement de ces deux journées.
Hommes et femmes dans le spectacle vivant Regard sur la parité de l’emploi – septembre 2015
Extrait dutableau de bordédité par l’Observatoire piloté par la CPNEF-SV, ce document fait le point sur la répartition des salarié-es du spectacle vivant à partir d’indicateurs produits par Audiens et Pôle emploi en 2013.
Quelques données marquantes :
En 2013, parmi les 218 664 salariés du spectacle vivant 62.2% sont des hommes et 37.8% sont des femmes.
L’âge moyen des femmes est de 36,5 ans et l’âge moyen des hommes est de 39,6 ans.
Parmi les 156 798 salariés intermittents du spectacle vivant, 67.7% sont des hommes et 35.3% sont des femmes. Depuis 2011, cet écart tend à se resserrer mais de façon minime.
Les domaines artistiques les plus masculinisés sont la musique, et les arts du cirque et visuels. Le domaine le plus féminisé est l’art chorégraphique.
HF Île-de-France organise un apéro-réunion ouverte tous les 3ème mercredis de chaque mois. Adhérent-e-s ou simples curieux-ses, venez échanger avec nous sur les projets et actions à venir, partager vos idées et poser vos questions. C’est aussi l’occasion d’intégrer un groupe de travail pour agir à nos côtés !
« En France, seulement 22% des réalisateurs sont des femmes et elles sont moins payées que les hommes avec un salaire inférieur de 32%. En Europe, entre les années 2000 et 2012, seules 16% des réalisateurs de films étaient des femmes ».
Face aux inégalités qui frappent le milieu cinématographique, des représentants des ministères de la culture et des fonds du cinéma, réunis pour le Festival du Film à Sarajevo, ont décidé l’adoption d’un texte pour l’égalité hommes-femmes dans le septième art.
Rapport publié en 2014 par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.
« L’objectif de ce rapport est de consolider les recherches, les statistiques et les études de cas menées dans le domaine de la culture et de l’égalité des genres, en s’intéressant particulièrement à la créativité et au patrimoine, afin de contribuer aux débats internationaux sur l’agenda post-2015. Il vise à établir les progrès réalisés à ce jour et à proposer des recommandations aux gouvernements, aux décideurs, à la communauté internationale et à la société civile ».
Où sont les femmes dans le cinéma ? Les chiffres de leur présence, là où ils sont récoltés (France, Allemagne…) sont consternants. Alors qu’elles sont présentes à l’égal des garçons dans les écoles de cinéma et autres conservatoires, leur nombre se réduit drastiquement au fil de l’avancée dans la vie professionnelle. Une constatation qui ne peut être que le point de départ d’une action. Quelles stratégies pour obtenir la parité ? À Namur, Sandrine Ray et Imogen Kimmel, toutes deux réalisatrices, ont ouvert avec Inès Rabadan, Présidente de la SACD, des pistes qu’il nous tarde d’emprunter.
Les Rencontres SACD/FIFF
_ Chaque année, la SACD s’associe au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) et y organise des rencontres professionnelles. En 2015, suite à l’actualisation de la brochure Où sont les femmes ? publiée par la SACD-France (il s’agit d’une quatrième édition, preuve s’il en est que l’action est toujours nécessaire), Inès Rabadan, actuelle Présidente de la SACD, a choisi d’évoquer les stratégies à mettre en place pour renforcer la présence des femmes dans le cinéma, en compagnie de Sandrine Ray, réalisatrice française engagée, membre du Groupe 25 Images et d’Imogen Kimmel, réalisatrice allemande co-fondatrice du collectif PRO QUOTE REGIE.
Femmes d’Anim est né du désir de mieux connaître le travail des femmes évoluant dans le milieu de l’animation française. Une curiosité positive, motivée par le peu d’éléments disponibles sur le sujet. Le but est de montrer la multiplicité des parcours possibles et de partager les découvertes.
Les Journées du Matrimoine 2015 se sont tenues les 16, 19 et 20 septembre 2015.
À cette occasion, HF Île-de-France a créé le site www.matrimoine.fr dédié aux créatrices du passé et à l’héritage culturel qu’elles ont légué.
Des historiennes de l’Art ont construit des parcours pour trois musées : le Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, le Centre Pompidou – Musée National d’Art moderne et le Musée d’Orsay. Ces parcours sont téléchargeables sur le site www.matrimoine.fr.
Des présentations d’œuvres, par une historienne de l’Art, ont eu lieu au Petit Palais
Des lectures du Cri de Paris, écrit par Aurore Évain, ont été données à la SACD.
Pour cette occasion, HF Île-de-France était associée à Osez le Féminisme ! qui proposait un parcours urbain dans le 13ème arrondissement de Paris.
HF Île-de-France et le Mouvement HF étaient également partenaires du collectif Midi-Minuit du Matrimoine, qui organisait la manifestation artiviste, le Midi-Minuit du Matrimoine, place Colette, à Paris.
La presse a suivi avec attention ces événements et les revendications liées. Vous pouvez ainsi lire et télécharger la très riche revue de presse :
« Pourquoi les femmes ne représentent-elles que 35 % des auteurs de la Scam ? » Julie Bertuccelli
La Scam a mené une étude sur la parité au sein de ses auteur(e)s.
Action Professionnelle | Publié le jeudi 08 octobre 2015
Juste égaux
Le conseil d’administration de la Scam, composé de 23 membres, comprend 12 femmes. Parité atteinte donc. Je suis très honorée de le présider et de succéder à Julie Bertuccelli. Notre société d’auteurs a été dirigée pendant plus de trente ans par des hommes, faut-il s’arrêter au fait que je suis la deuxième femme à assumer cette responsabilité? Le simple fait de poser la question raconte le chemin à parcourir. Comme l’a dit Claire Simon avec humour après l’élection de Julie : « il va falloir s’habituer à la présence des femmes, on a quelques milliers d’années à rattraper».
Cette parité pourrait n’être qu’un symbole puisque les femmes ne représentent que 35% des membres de la Scam, mais je veux y voir un signal optimiste pour l’avenir puisque c’est une majorité d’hommes qui a élu ces douze administratrices. La parité homme/femme n’est pas un sujet à la mode pour féministes en mal de reconnaissance, c’est un enjeu essentiel quand l’actualité témoigne, chaque jour, du triste sort fait à des femmes, simplement parce qu’elles sont femmes. L’ouverture aux autres, la multiplicité des regards et la revendication des différences sont au cœur des professions culturelles, elles doivent donc devenir un exemple en matière de parité homme/femme. Créons messieurs, de concert !
Anne Georget, Présidente de la Scam
Les points marquants de l’étude
> Les femmes représentent 35 % des auteurs Scam.
> La proportion de femmes est en hausse parmi les nouveaux membres qui adhèrent et atteint 44 %.
> Plus le grade est élevé, moins les femmes sont représentées : elles sont 38 % parmi les adhérents, 34 % parmi les sociétaires stagiaires, et 28 % parmi les sociétaires.
> La proportion de femmes parmi les auteurs en activité (ayant perçu des droits dans l’année) était de 35 % en 2013.
> Les auteures (ou autrices) actives de la Scam sont plus jeunes que leurs homologues masculins : 30 % ont moins de 40 ans contre 17 % pour les hommes.
> Les auteures actives de la Scam sont plus parisiennes que leurs homologues masculins : 47 % habitent la capitale contre 37 % des hommes.
> En télévision, les œuvres de femmes sont sous-représentées parmi les documentaires unitaires et les séries au profit des œuvres d’hommes, et parmi les collections et les films d’investigation au profit des œuvres mixtes. Elles sont surreprésentées dans les œuvres de traduction et de reportages.
> En radio, les œuvres de femmes sont surreprésentées dans les émissions unitaires (documentaires, reportages, débats, interviews) et sous-représentées dans les émissions récurrentes (chroniques, billets…).
> En matière d’action culturelle, si la parité est atteinte en matière de bourses d’aide à l’écriture, ce n’est pas le cas pour les Prix et les Étoiles de la Scam.
Sommaire de l’étude
1. Les auteur(e)s Scam (p.03)
2. Les auteur(e)s en activité (p.04)
La parité fait mauvais genre par Anne Chaon (p.05 à 12)
3. Des auteur(e)s et leurs œuvres (p.13 à 14)
4. L’action culturelle (p.15)
> Télécharger l’étude (pdf)
La plupart des chiffres ayant servi à cette étude ont été arrêtés en avril 2014. Remerciements au Mouvement HF, véritable force d’alerte, de proposition et de sensibilisation.